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    Lorsque la coquette Espérance

    Nous pousse le coude en passant,

    Puis à tire-d'aile s'élance,

    Et se retourne en souriant;

    Où va l'homme? Où son coeur l'appelle.

    L'hirondelle suit le zéphyr,

    Et moins légère est l'hirondelle

    Que l'homme qui suit son désir.

    Ah! fugitive enchanteresse,

    Sais-tu seulement ton chemin?

    Faut-il donc que le vieux Destin

    Ait une si jeune maîtresse!

    (Alfred De Musset)


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    Jose Alves

    Envole-toi, Temps jaloux, va jusqu'au bout de ta course, agis sur les heures paresseuses qui avancent d'un pas lourd et qui s'écoulent avec la lenteur du plomb. Goinfre-toi de ce que tes entrailles dévorent, car tout cela n'est que fausseté et vanité, et simples rebuts périssables. Si légère est notre perte, si léger est ton gain. Quand tu auras enseveli toute chose mauvaise, et quand finalement ta propre gloutonnerie t'aura consumé, alors, par un baiser à chacun d'entre nous, l'éternité accueillera notre félicité. Nous serons inondés de joie quand toute chose authentiquement bonne et parfaitement divine, aux côtés de la vérité, de la paix et de l'amour, Brillera pour toujours sur son trône suprême. Cette simple vision nous transporte de bonheur. Et quand notre âme céleste s'élèvera dans le ciel, alors nous quitterons ce monde frustre, attirés par les étoiles, et toujours nous siègerons, ayant triomphé de la mort, du hasard et de toi, Ô Temps! (John Milton 1608-1674)

     


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    La boule de cristal n'est plus à la mode. Plus personne n'y croit. Elle a pourtant connu une longue et belle carrière. Combien de gens au fil des ans se sont soumis au rituel? Des milliers, des millions? Une vision pareille, cela ne s'oublie pas. Mais tout cela n'est plus. Nous n'avons plus la foi. Pourquoi une telle chute à la bourse de notre confiance? Je crois que la boule de cristal n'a simplement pas survécu à l'arrivée de la télévision. Car la boule était une télévision, une télé réservée à des initiées qui pouvaient nous communiquer ce qu'elles voyaient. Les voyants ne couraient pas les rues. De fait, ils se cachaient dans des chambres obscures aux décors étonnants. Aujourd'hui, télévision aidant, nous sommes tous des voyants et chacun possède son téléviseur de cristal dans sa propre chambre obscure. L'ordinateur est pire, qui devient une sorte de boule s'ajoutant à notre panoplie de machines à voir, de machines à surmonter l'espace et le temps. Le destin dans une boule, une sorte de lune aux messages cryptés et secrets, c'était un fameux truc. De nos jours, l'écran dit tout, dans un langage qui convient au commun des mortels. La boule jacasse comme une pie. Les devins qui veulent survivre doivent se recycler dans de nouvelles machineries: il y a les cartes qui fonctionnent toujours, elle est toujours très prisée, la cartomancie. Et puis, il y a les sondages qui, eux, sont promis au plus bel avenir. (Serge Bouchard, Les lieux communs, p. 180)

     


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    Courtes descriptions empruntées au Traité pratique... de Gaston Berger.

     

    TEMPÉRAMENTS                                                  CÉLÉBRITÉS

     

     PASSIONNÉ : ambitieux qui réalise;                                               Richelieu, Napoléon, Churchill, de Gaulle,

    valeur dominante: l'oeuvre à accomplir                                           Neuton, Pasteur, Nietszche, Vinci, Bach...

     

    SENTIMENTAL : ambitieux qui reste au stade                                Kafka, Vigny, Tchaïkovsky, Delacroix...

    de l'aspiration; valeur dominante: l'intimité.

     

    COLÉRIQUE : plein de vitalité et d'exubérance;                               Casanova, Saint-Simon, Balzac, Dickens,

    valeur dominante: l'action.                                                                   Rochefort, Hugo...

     

    NERVEUX : besoin d'excitants pour s'arracher à                             Baudelaire, Verlaine, Musset, Mozart, Poë,

    l'inaction et à l'ennui; valeur dominante: le divertissement.          Van Gogh, Chopin...

     

    FLEGMATIQUE : ponctuel, objectif, digne de foi;                              Darwin, Lavoisier, Franklin, Washington...

    valeur dominante: la loi.

     

    SANGUIN : ironique, septique, fait preuve d'initiative                      Voltaire, Huxley, Colette, Horace, Mazarin,

    et temoigne d'une grande souplesse d'esprit; valeur                    Machiavel, Catherine de Médicis...

    dominante: le succès social.

     

    APATHIQUE : le moins bavard de tous; il aime la                           Célèbres de naissance sinon, ils ne

    solitude et s'ennuie; valeur dominante: la tranquillité.                   courront pas après: Nicolas II, Louis XVI...

     

    AMORPHE : négligent, paresseux, manque                                     On cite Louis XV et parfois La Fontaine.

    de ponctualité; valeur dominante: le plaisir.

     

    (Claude-Gérard Sarraizin, Caractères et tempéraments, p.17-22-23.)


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  • Si les progrès de la science ont réussi à arrêter les ravages de nombreuses maladies physiques, les maladies mentales, par contre, sont passés au premier rang des problèmes médicaux. Aux États-Unis par exemple, on estime qu'une personne sur dix souffre d'une forme quelconque de maladie mentale. Parmis celle-ci la plus commune est la schizophrénie (du grec skhizein, fendre, et phrênos, esprit, pensée), un nom qui a été donné en 1911, par le psychiatre suisse Bleuler, à un ensemble de troubles psychiques dont l'association provoque une rapide détérioration de la personnalité du patient. On l'appelle parfois démence précoce, pour la distinguer de la démence sénile, produite par la détérioration du cerveau due à l'âge; elle se manifeste généralement entre la dix-huitième et la vingt-huitième année. Les schizophrènes semblent dominés par un ensemble assez limité de pensées ; obsédés par leur monde intérieur, ils perdent tout contact avec la réalité. La moitié au moins des malades internés sont des schizophrènes. La forme psychotique prend des formes très diverses : dans l'hébéphrénie, le symptôme principal est un comportement infantile ou stupide ; dans la catatonie, le patient, rigide et muet, se refuse à toute participation au monde réel ; dans la paranoïa, les symptômes principaux sont une extrême hostilité, avec anxiété généralisé et délire de persécution. (Isaac Asimov, Le cerveau, p.299-300.)

     


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    Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit. Quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter les montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien. La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n'est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas, ne se rengorge pas ; elle ne fait rien d'inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s'irrite pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l'injustices, mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout. (St-Paul 1 Co. 13, 1-8)

     


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  • L'humain est, à l'origine, l'être le plus dépendant que l'on puisse imaginer. Pour devenir lui-même, il doit donc se libérer de plus en plus des servitudes de toutes sortes. En même temps qu'il devient capable de pourvoir à ses besoins physiques, il développe sa capacité d'aimer et d'être aimé, sa capacité de créer, sa capacité de donner un sens à son devenir. Dans la mesure où il trouve une réponse satisfaisante à ses besoins fondamentaux, il est confirmé dans l'existance. Il acquiert une certitude, la seule peut-être qu'aucun bouleversement ultérieur ne pourra ébranler, celle de sa propre valeur. Cette prise de conscience, dans la mesure où l'humain l'approfondit, sucite une expérience très comblante qui se traduit dans les mots je suis libre, ou je deviens libre. (Yves Saint-Arnaud, J'aime, p.17.)


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    Riez, et le monde rira avec vous; Pleurez, et vous pleurerez seul. Car le triste vieux monde doit emprunter sa joie, mais il a bien assez de problèmes en propre. Chantez et les collines vous répondront; Poussez un soupir, et il s'évanouira dans les airs. L'écho s'emparera d'un son joyeux, mais étouffera vos soucis. Réjouissez-vous, et les gens rechercheront votre compagnie; Ayez de la peine, et ils se détourneront de vous. Ils veulent prendre part à tous vos plaisirs, mais ils n'ont pas besoin de vos malheurs. Soyez heureux, et vous aurez beaucoup d'amis; Soyez triste, et vous les perdrez tous. Personne ne refusera votre nectar, mais vous boirez seul le fiel de la vie. Festoyez, et votre maison sera bondée; Jeûnez, et les gens passeront leur chemin. Ayez du succès et soyez généreux, et cela vous aidera à vivre, mais personne ne peut vous aider à mourir. Il y a de la place dans les palais du plaisir pour un long et somptueux cortège, mais un par un nous devons passer par l'étroit couloir de la douleur. (Ella Wheeler Wilcox -1850-1919- La sagesse des anciens, p.269)

     


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  • Il y a des milliers d'années que les gens se posent de grandes questions. Il y a toujours eu des hommes et des femmes qui ont contemplé les étoiles et qui se sont émerveillés devant le vaste mystère que tout cela constitue, ou qui ont considéré comment les gens vivaient autour d'eux et qui ont pensé : '' Ne peut-on attendre davantage de la vie?'' Les anciens philosophes grecs ont réfléchi aux grandes questions et en ont discuté. Certains, comme socrate et Platon, ont soulevé maintes questions : ''Qu'est-ce que la beauté? Qu'est-ce que la justice? Quelle est la meilleure façon de gouverner une société?... Les enseignants religieux, les mystiques et les maîtres spirituels comme le Bouddha, Lao-tseu, Jésus, Mahomet, saint François d'Assise, Maître Eckhardt, Apollonius de Tyane et de nombreux autres, dans toutes les traditions du monde, ont cherché des réponses aux grandes questions. Les gens ayant l'esprit scientifique ont toujours aimé poser des questions : ''Comment l'univers s'est-il formé? Quel est le lien entre le corps et l'esprit?...Ce n'est qu'en posant des questions, en contestant les hypothèses et les pseudo-vérités que l'on prend pour des certitudes, que la science progresse. Et s'il en était de même en ce qui concerne notre vie personnelle, notre croissance et notre progrès individuel? Vous savez quoi? C'est justement le cas. lorsque vous vous serez libéré des idées préconçues que vous entretenez à votre égard, vous croîtrez davantage que vous ne l'avez jamais cru possible. (William Arntz, Betsy Chasse et Mark Vicente, Que sait-on vraiment de la réalité?, p.6-7.)

     


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    Chaque jour, des millions de personnes, en ouvrant leur journal ou leur magazine, cherchent aussitôt la page intitulée ''Votre horoscope''. On sait que plus de 60% des lecteurs de ces rubriques les prennent au sérieux. En réalité, un horoscope est une carte, très stylisée, du ciel indiquant la position des planètes (en astrologie, ce terme s'applique également à la lune et au soleil) par rapport à la terre. À une date donnée, l'horoscope est exactement le même pour tout le monde. Ceux qui s'intéressent véritablement à l'astrologie savent bien que cette science n'a rien de commun avec la superstition populaire. Il ne s'agit nullement de savoir ''ce que les étoiles vous annoncent''. Et d'ailleurs, les étoiles n'ont rien à voir avec les calculs astrologiques! Pourtant, les savants eux-mêmes sont souvent victimes de ce malentendu lorsqu'ils critiquent l'astrologie. C'est ainsi que l'astronome Harold Spencer Jones pouvait écrire: ''Il est significatif que je ne connaisse aucun astrologue qui ait jamais observé les étoiles, de même qu'aucun astronome digne de ce nom ne s'intéresse à l'astrologie.'' En réalité, ceux qui condamnent l'astrologie comme une pure superstition cherchent rarement à savoir ce qu'est vraiment cette science et n'analysent guère ses méthodes: ils font ainsi preuve d'une vue aussi bornée et aussi superficielle que ceux qui dévorent leur horoscope quotidien. (Grolier Limitée, Le monde de l'étrange, de l'insolite et du mystère, p.762.)


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  • Tu dis vrai: la haine est impie,
    Et c'est un frisson plein d'horreur
    Quand cette vipère assoupie
    Se déroule dans notre coeur.
    Écoute-moi donc, ô déesse!
    Et sois temoin de mon serment:
    Par les yeux bleus de ma maîtresse,
    Et par l'azur du firmament;
    Par cette éteincelle brillante
    Qui de Vénus porte le nom,
    Et, comme une perle tremblante,
    Scintille au loin sur l'horizon;
    Par la grandeur de la nature,
    Par la bonté du Créateur;
    Par la clarté tranquille et pure
    De l'astre cher au voyageur;
    Par les herbes de la prairie,
    Par les forêts, par les prés verts,
    Par la puissance de la vie,
    Par la sève de l'univers,
    Je bannis de ma mémoire,
    Reste d'un amour insensé,
    Mystérieuse et sombre histoire
    Qui dormiras dans le passé!
    Et toi qui jadis, d'une amie
    Portas la forme et le doux nom,
    L'instant suprême où je t'oublie
    Doit être celui du pardon.
    Pardonnons-nous; je romps le charme
    Qui nous unissait devant Dieu.
    Avec une dernière larme
    Reçois un éternel adieu.

    (Extrait de ''Le poète'', Alfred De Musset,
    À l'enseigne des muses, p.112-113.)

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  • Le vrai trouve toujours son chemin. ce que la psychopathologie de la vie quotidienne nous montre, c'est qu'il n'est pas possible de faire taire l'inconscient. Quand il ne parle pas à haute voix, il parle ailleurs et autrement. C'est Nietzsche qui disait : ''On ment avec la bouche, mais on trahit la vérité avec la grimace qu'on fait en proférant le mensonge'', et Freud lui aura fait écho, qui écrit : ''Celui qui a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre est convaincu que les mortels sont incapables de garder un secret. Tel qui garde la bouche close parle avec ses doigts, et tous ses pores trahissent son secret.'' Peut-être faut-il ajouter, ce que Freud nous a fait comprendre, qu'on ment moins à autrui qu'on ne se ment à soi-même. (André Akoun et Gabriel Veraldi, L'inconscient, son langage et ses lois, p.68.)

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    Les météorites sont des pierres qui tombent du ciel. Chaque année, il en arrive plusieurs centaines, distribuées sur toute la surface de la Terre. Leurs dimensions vont de quelques centimètres à quelques mètres. En entrant dans l'atmosphère, elles laissent derrière elles une longue traînée lumineuse (les étoiles filantes), parfois accompagnée d'un coup de tonnerre. Elles heurtent le sol, violemment, et souvent s'y enfoncent. D'où viennent-elles? Avant de rencontrer la Terre, elles gravitaient silencieusement autour du Soleil, comme n'importe quelle planète. On a pu photographier quelques météorites pendant leur entrée dans l'atmosphère, et retracer leurs orbites. Elles provenaient d'au-delà de Mars. Il y a, en gros, deux sortes de météorites: pierreuses et ferreuses. Les ferreuses se présentent comme des masses très denses, d'aspect métallique brun rouille. Leurs surfaces sont souvent creusées de cavités profondes, dues au frottement de l'air pendant la descente au sol. Les météorites pierreuses sont grisâtres commes les cailloux des champs. Certaines d'entre elles renferment dans leur texture des petites billes vitreuses appelées ''chondres''. Ces météorites, nommées ''chondrites'', incorporent quelquefois d'importantes quantités d'eau (cristallisée) et de carbone. Ce sont les ''chondrites carbonnées''. À l'analyse, ce matériau carbonné révèle la présence d'hydrocarbures (comme le goudron et le pétrole), et même d'acides aminés! S'agirait-il d'une présence préalable dans la météorite ou d'une contamination au sein de l'atmosphère terrestre? Ces molécules pullulent dans l'air et l'eau de pluie. Comment savoir si la météorite n'en a pas hérité après son arrivée au sol? Question épineuse, qui a suscité de longue discussions, chaudes et envenimées. Aujourd'hui, la réponse est nette. Ces acides aminés (substance organique ayant une fonction amine, constituant fondamentale des protéines) existaient déjà dans la météorite avant son entrée dans l'atmosphère. (Hubert Reeves, Patience dans l'azur, p.128-129.)

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  • Les silences sont de natures différentes. Il y a le silence entre deux bruits, le silence entre deux notes, et le silence qui s'élargit dans l'intervalle entre deux pensées. Il y a ce silence particulier, tranquille, pénétrant, qui vient par certains soirs dans la campagne; il y a le silence à travers lequel on entend l'aboiement d'un chien au loin, ou le sifflet d'un train alors qu'il gravit une pente raide, le silence dans une maison où tout le monde est allé dormir, et sa curieuse amplification lorsqu'on se réveille au milieu de la nuit et qu'on écoute un hibou qui hulule dans la vallée; et il y a le silence avant que ne réponde sa compagne. Il y a le silence d'une vieille maison désertée, et le silence d'une montagne; le silence entre deux êtres humains, lorsqu'ils ont vu la même chose, senti de la même façon et agi.
    Un esprit méditatif est silencieux. Ce n'est pas un silence que la pensée puisse concevoir; ce n'est pas le silence d'un soir tranquille; c'est le silence total qui se produit lorsque s'arrête la pensée, avec toutes ses images, ses mots, ses perceptions. Cet esprit méditatif est l'esprit religieux; celui dont la religion n'est pas atteinte par les églises, les temples et leurs chants. L'esprit religieux est l'explosion de l'amour. Cet amour-là ne connaît pas de séparation. Pour lui le lointain est tout près. En lui il n'y a ni l'individu ni le nombre mais plutôt un état dans lequel il n'y a pas de vision. De même que la beauté, il n'appartient pas au monde mesurable des mots. L'esprit méditatif ne puise son action qu'en ce silence. (Krishnamurti, La révolution du silence, p.40 et 143.)

    L'image illustrant cet article est une création originale de MonaZimba


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  • Il ne faut pas confondre les sursauts de notre imagination et de notre émotivité avec les manifestations de notre être profond. Les angoisses qui nous assaillent tous ne sont que les vains phantasmes que notre psychisme oppose à la progression de notre expérience supramentale. Il serait ridicule de croire que ces obsessions sont le châtiment de notre empressement à vouloir explorer les terres interdites de l'esprit. La connaissance est le plus grand bien qui soit. On ne saurait payer pour avoir dévoilé l'inconnu. (André Moreau, La volonté du bonheur, p.44.)

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  • Selon la tradition, les enseignements ne peuvent pas être donnés à qui n'est pas disposé à en faire un usage correct (...) Beaucoup d'entre eux ont donc été tenus traditionnellement secrets, sauf pour les personnes que le lama considère aptes à les recevoir. La même chose est arrivée dans l'ésotérisme chrétien, lorsque Jésus a dit : ''Ne jetez pas les perles aux pourceaux''. Cela ne voulait pas dire que les personnes non préparées devaient être considérées comme des porcs, mais simplement qu'il y a toujours des gens incapables d'apprécier certaines choses et qui, pour cette raison, en feraient probablement mauvais usage (dans cet exemple, les porcs mangeraient les perles précieuses); si bien qu'elles doivent être réservées à ceux qui savent les apprécier et en faire bon usage. A notre époque, puisque les communications sont plus faciles que dans le passé, les lamas peuvent rencontrer beaucoup plus de monde que lorsqu'ils vivaient au Tibet, et ont plus de chances de trouver un nombre suffisamment important de personnes prêtes à recevoir les enseignements. (Lama Jigmela Rimpoche, A...comme Bouddha!,p.153.)

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  • Orphée charmait hommes et bêtes par le son divin de sa lyre. Il ne fut pas le seul musicien qui possédât ce talent. Il existe différentes légendes moins antiques sur le charme de la musique. Toutes les traditions accordent un pouvoir particulier à la musique, non seulement par le plaisir qu'elle procure, mais surtout par l'effet qu'elle produit sur les êtres vivants. (Michèle Curcio, Le pouvoir magique, p.68.)

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