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    Matti S
    Yoga signife jonction, union avec le moi supérieur de l'homme. C'est-à-dire la réalisation de notre véritable identité qui dépasse infiniment notre petit moi quotidien, réalisaion du moi transcendantal, éternel et universel, sous-jacent à la réalité superficielle de l'existence ordinaire. Notre vraie nature permanente est l'esprit un et infini qui constitue le fond ou l'écran sur lequel se projettent les états passagers du corps et de l'intelligence; c'est lui qui assure leur unité, créant ainsi la notion d'une individualité égoïste et limitée. Tant qu'une personne n'a pas découvert que l'esprit est le fondement de sa véritable identité elle ne peut s'exprimer elle-même totalement ni comprendre dans toute sa plénitude le sens de la vie et de l'expérience humaine. Le désir de dépasser les bornes actuelles de l'existence et de connaître la réalité permanente du moi nous harcèle au plus secret de nous-mêmes toute notre vie et se manifeste au grand jour quand nos besoins instinctifs ont été pour une large part satisfaits et que nous découvrons, à mesure que notre expérience s'approfondit, les limites naturelles de leur utilité et de leur valeur. Fondamentalement, la vie de l'humain est une croissance, une progression qui va  de l'ignorance à la sagesse, de l'illusion à la réalité, de l'esclavage à la liberté. Il n' y a qu'une façon de parvenir à cette connaissance de soi, ou à la vérité fondamentale de l'existence: la méditation, la vie intérieure. (Sachindra Majudar, L'équilibre corporel et mental par le yoga, p.7-8)

     


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  • Peter Szabo Gabor
    Les yogies, ces ascètes engagés sur la voie de la connaissance de soi par la méditation, eurent tôt fait de s'apercevoir que certaines postures et certains procédés la favorisaient. Lorsque l'esprit, dans un calme parfait s'adonne à la méditation la plus élevée, les diverses fonctions physiologiques s'arrêtent car elles ne sont rien d'autre qu'une manifestation de la volonté subconsciente de vivre et d'agir. Les yogis découvrirent que tous les processus vitaux peuvent être soumis à un contrôle conscient grâce à une auto-discipline physique et les firent ainsi servir aux fins de la méditation transcendantale. En outre, ils virent qu'un corps vigoureux et en santé ainsi que des nerfs solides sont tout aussi nécessaires à la pratique de la méditation qu'un esprit lucide. Aussi portèrent-ils leur attention sur tout ce qui peut assurer la bonne santé. Leur but n'était pas de développer des muscles volumineux, mais de rendre le corps svelte et vigoureux, capable de soutenir l'effort, d'endurer la fatigue, de résister à la maladie et au dépérissement, bref de vivre longtemps. (Sachindra Majumdar, L''équilibre corporel et mental par le yoga, p.9-10)


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    Une histoire raconte qu'un homme, debout dans le métro, reçut un coup violent dans le dos. En colère, il se retourna, prêt à frapper celui qui lui avait asséné ce coup. Il se rendit compte alors que celui qui l'avait frappé était aveugle et qu'en cherchant, à tâtons la barre d'appui, il l'avait frappé avec sa canne. L'homme, oubliant sur le champ sa colère, aida l'aveugle. Si l'on pouvait comprendre que ceux qui nous font du mal sont souvent des aveugles, il serait plus facile de nous libérer de nos colères, rancunes et haines. Combien de fois, en thérapie, ai-je reçu des personnes qui conservaient des rancunes envers l'un de leurs parents, à cause d'un geste ou d'une parole impatiente qui les avait blessées. Lorsque je leur demandais si elles avaient déjà eu des gestes d'impatience ou des paroles irréfléchies et blessantes envers l'un de leurs enfants, la réponse était toujours affirmative. J'enchaînais en leur demandant si elles aimeraient que leur enfant leur en veuille toute sa vie pour des moments où elles avaient perdu la maîtrise de leurs gestes ou de leurs paroles, ou qu'elles l'avaient ignoré. La réponse était toujours ''non'' et ces personnes devenaient alors plus compréhensive. Il n'y a pas de méchants mais seulement des souffrants et des ignorants. Le Christ lui-même disait: ''Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font.'' Avons-nous compris ce grand message d'amour? Il est facile d'aimer ceux qui sont gentils envers nous, qui pensent comme nous, qui nous disent des choses qui nous font plaisir. Mais aimer celui qui nous blesse par son ignorance ou par sa souffrance, tenter de comprendre ce qu'il vit et lui tendre la main sans rien espérer en retour, voilà ce qu'est le véritable amour. Les sentiments de haine et de rancune détruisent bien plus la personne qui leur donne asile et qui les nourrit que la personne vers qui ces sentiments sont dirigés. Une personne heureuse et en harmonie ne peut pas en blesser une autre, car il émane d'elle compréhension, compassion et respect. (Claudia Rainville, Participer à l'Univers, p.256-257.)

     


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    La grande majorité de nos peurs proviennent de notre imagination. On imagine le pire. Nos pensées sont tournées vers des images, des idées négatives. L'imagination est l'un des plus grands pouvoirs que possède l'être humain. Il s'agit donc d'utiliser notre imagination à des fins plus agréables. Par exemple, si j'ai peur en automobile, je peux m'imaginer que celle-ci est entourée d'une lumière blanche (haute vibrations protectrices) et me convaincre qu'elle est ainsi totalement protégée. Je peux aussi m'entourer d'un dôme lumineux. Puis à l'image, j'associe ensuite une affirmation du genre: ''Je suis sous la protection divine et tout va bien ; je me rends à destination dans le calme, la joie et le bien-être.'' Puisque je n'utilise plus la peur, ni dans mes affirmations, ni dans mes images, je m'en libère graduellement. N'oublions pas cependant un détail d'importance: il me faut aussi agir, c'est-à-dire monter dans l'automobile, pour dépasser graduellement cette peur et aller à la limite de mes capacités. La première fois, le trajet que j'effectuerai devra être bref, mais, graduellement, je le prolongerai jusqu'à ce que je me sente à l'aise. Donc, pour se libérer de nos peurs, il s'agit de mettre l'emphase sur l'imagination agréable et l'affirmation calme et positive, de s'y abandonner dans la pratique jusqu'à ce que cette pensée devienne réalité. (Claudia Rainville, Participer à l'Univers, p.257-258.)

     


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    Il semble étrange que les humains aient exploré le fond des océans et la surface de la lune, et qu'il aient développé toutes sortes de technologies étonnantes, mais que le cerveau soit toujours entouré de tant de mystères. Les scientifiques n'ont d'autre choix que d'introduire des notions d'effets quantiques, de théorie de la complexité et de modèles holographiques dans leurs modèles théoriques afin d'expliquer des réalités fondamentales comme la perception, la conscience et la mémoire. Cela n'est guère surprenant. On a calculé qu'il peut y avoir davantage de connexions possibles dans un seul cerveau humain qu'il n'y a d'atomes dans tout l'univers. Même un petit cerveau possède des structures internes extraordinaires. On a estimé que, pour résoudre les problèmes auxquels doit faire face un oiseau atterrissant sur une branche exposée au vent, il faudrait plusieurs jours au plus puissant des superordinateurs pour calculer les paramètres d'une solution, s'il le pouvait. Peut-être même que ce genre de problème est insoluble pour un ordinateur. Et pourtant un simple cerveau d'oiseau y parvient constamment, en un rien de temps. Les modèles traditionnels comparent le cerveau à un standard téléphonique ou à un superordinateur. Mais ces comparaisons évoquent des images d'appareils lourds et encombrants, alors que le cerveau n'est rien de tel ; c'est un organe bien vivant, mou et flexible, capable d'apprendre, de comprendre et de se configurer de façon dynamique en fonction de ce que nous lui demandons de faire. Même si la science est loin d'avoir entièrement compris tout ce dont le cerveau est capable, on en sait déjà beaucoup sur ses multiples facultés. Nous savons qu'il s'agit de la structure la plus complexe sur la terre et par conséquent dans notre univers connu. Il dirige et regit l'ensemble des activités physiologiques de notre corps, depuis le rythme cardiaque, sa température, la digestion et les fonctions sexuelles jusqu'à la mémoire et aux émotions. Même si nous ne connaissons pas grand-chose de son fonctionnement, ce que nous en savons nous permet de répondre à maintes questions sur le pourquoi de nos actions. Ainsi que l'explique Andrew Newberg, spécialiste du cerveau : Le cerveau est capable d'accomplir des millions de tâches différentes, et les gens devraient comprendre à quel point leur esprit est quelque chose d'extraordinaire. Non seulement avons-nous dans la tête cet instrument fabuleux qui peut faire des tas de choses pour nous et nous aider à apprendre, mais il peut également se transformer et s'adapter, et ainsi nous permettre de nous améliorer. Il peut même nous aider à nous transcender. Il se peut même qu'il puisse effectivement nous faire accéder à un plan d'existance supérieur, où nous pourrons mieux comprendre le monde et nos repports avec les choses et les gens, et finalement réussir à donner un sens plus profond à notre vie et au monde qui nous entoure. Notre cerveau comporte une partie sprituelle à laquelle nous pouvons tous avoir accès ; nous en somme tous capables. (William Arntz, Betsy Chasse et Mark Vicente, Que sait-on vraiment de la réalité?, p.144-145.)

     


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    Le sujet s'installera devant une feuille de papier, un crayon à la main et se dira tout simplement qu'il va maintenant entrer en état Alpha et que le subconscient va, activant la main écrivante, écrire automatiquement durant X minutes. Il est bon... lorsqu'on passe à l'écriture automatique de tenir le crayon d'une façon légèrement différente de l'ordinaire, c'est-à-dire ''verticalement'' sur la feuille de papier, entre l'index et le pouce. Il est bon également... d'utiliser un crayon à mine douce, de sorte que la pression nécessaire pour impressionner la feuille de papier soit minime. Enfin il faut bien s'attendre à ce que l'écriture automatique soit grandement différente de l'écriture ordinaire. Nous retrouvons à tout instant dans la littérature la révélation, faite par des écrivains, de la survenue naturelle de ce don d'inspiration par un démon-écrivain qui s'empare de la main pour s'exprimer automatiquement. Flaubert, Balzac, Baudelaire, Hugo en font état. Dans une de ses ''Lettres-Exercices'' Henri Tranquille nous en fait part dans les termes suivants: ''Je me fais peur. Je possède une virtuosité au bout des doigts. Il suffit que je rapproche un papier et une plume pour que des enchantements s'échappent de mes mains. Je me sens alors presque un médium, de moi-même cependant. Je pense par écrit à une demi-phrase ou à un mot-clé et me voici ensorcelé. Mais je ne sombre pas dans un somnolent délire verbal, car je perçois nettement que je pense à mesure que je formule...'' (Pierre Clément, Transformez votre vie grâce à l'autosuggestion, p.68-69.)

     


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  • Il existe des clairvoyants ''naturels'' qui dès leur plus tendre enfance démontrent des dons de voyance. Ce sont les voyants ''nés''. Chez d'autres, un choc; émotionnel, physique, électrique ou chimique, déclenche la seconde vue. L'histoire nous rapporte des cas de grands holocaustes comme l'engloutissement du Titanic. Quantité de gens eurent la prémonition de remettre leur voyage et le firent. Mais quand la catastrophe survint, des centaines de parents et amis; en rêve ou autrement, reçurent le message de détresse des personnes qui leur étaient chères ou proches. Mais le fait que des circonstances spéciales provoquent le phénomène prouve tout simplement que la faculté était latente. Il n'existe pratiquement personne au monde qui ne puisse se souvenir d'un événement particulier où il eut une prémonition, ou la connaissance extraphysique d'un fait ou d'un autre. (Pierre Clément, Télépathie, clairvoyance, préscience, p.21-22.)

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  • Parmi les fameux ''pouvoirs'' des Tibétains, il y a la capacité de supporter des températures très basses ou très élevées: cette faculté (appelée tumo) était très utile dans les lieux de retraite de l'Himalaya, mais en réalité le but des lamas n'était pas d'obtenir ces pouvoirs. Le tumo est une pratique assez profonde, dans laquelle on apprend à diriger son énergie dans le canal central (nous appelons ''canaux'' les voies de circulation de l'énergie subtile) grâce à la visualisation d'une certaine forme d'énergie, dans le but de conserver une position parfaite pendant la méditation: cela rend l'esprit du méditant plus clair et lui permet de réaliser plus rapidement la vraie nature de son esprit.  Cela réchauffe le corps, mais ceci est un résultat secondaire que les lamas ne cherches pas vraiment; on devient si chaud que, si l'on est assis sur la neige, on peut la voir fondre tout autour de soi.
    Un autre fruit secondaire est que l'on peut supporter une température très haute: Archie Fire Lame Deer, un sage indien d'Amérique, raconte qu'il avait invité une fois le XIVe Dalaï-Lama à une cérémonie privée dans la hutte à sudation et qu'il avait intentionnellement porté la température à un très haut degré, pour voir comment le Dalaï-Lama réagirait. Il fut stupéfait de constater que pas même une goutte de sueur ne sortait du corps de Sa Sainteté en méditation, mais qu'aussitôt qu'ils furent sortis tous les deux de la tente, le Dalaï-Lama commença à suer de l'eau par tous les pores.
    (Lama Jigmela Rinpoche, A...comme Bouddha!, p.133-134.)



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