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    - Ce minuscule grain de sable possède une masse. Une masse imperceptible, mais réelle.

    Trish hocha la tête.

    - Et parce que ce grain possède une masse, il génère une certaine force de gravité. Là encore, imperceptible, mais réelle.

    - C'est juste.

    - Maintenant, si nous prenons des milliards de grains et que nous les laissions s'attirer les uns les autres jusqu'à ce qu'ils forment...disons, la lune, alors leur gravité combinée sera suffisante pour agir sur les océans, pour faire monter et descendre la marée sur toute la planète.

    Trish ignorait où elle voulait en venir, mais l'approche était passionnante.

    - Revenons-en à ma situation hypothétique, continua Katherine en soufflant sur le grain de sable. Et si je vous disais que chaque pensée, que la moindre idée qui se forme dans votre esprit possède elle aussi une masse? Que nos pensées sont des objets, des entités observables dotées d'une masse observable? Imperceptible, certes, mais réelle. Quelles seraient alors les implications?

    - Hypothétiquement? L'implication la plus évidente serait que les pensées peuvent générer une force gravitationnelle et donc attirer des choses vers elles. 

    Katherine sourit.

    - Excellent. Et maintenant, poussons le raisonnement un peu plus loin. Que se passe-t-il si un grand nombre de personnes se concentrent sur la même pensée? Toutes ces pensées individuelles commencent à fusionner, leur masse cumulée augmente. Et avec elle, leur force de gravité. 

    - D'accord.

    - Cela signifie que si suffisamment de personnes se mettent à penser la même chose au même moment, la force gravitationnelle de cette pensée devient tangible... et exerce un effet observable. (Avec un clin d'oeil, Katherine conclut:) Elle peut donc affecter la réalité physique de notre monde.

    (Dan Brown, Le Symbole Perdu, p.99-100)


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    La notion de l'âme est une notion souvent galvaudée qui peut encore nous rendre service. Son mérite principal de nous faire entrevoir que nous sommes beaucoup plus qu'un corps voué à la décrépitude. Pour introduire ce thème, je vous propose de revenir sur la naissance et, plus précisément, sur le moment de la gestation. Pour que le foetus puisse réagir aux humeurs des parents et aux pressions de son environnement - ou tenter de frapper l'aiguille qui sert à l'amniocentèse -, il faut qu'il ait un minimum de conscience de soi qui lui permette de ressentir quelque chose. Or c'est justement ce qui interpelle la recherche en psychologie. En théorie, à un stade si primaire de la formation du cerveau et du développement neurologique, il ne peut pas y avoir de ''ressenti''. Il semble pourtant que ce ressenti existe, puisqu'il y a déjà quelqu'un, dans le ventre de la mère, qui répond aux pressions et aux agressions. Cette réalité entraîne une série de questions toutes plus difficiles les unes que les autres. La conscience précéderait-elle la formation de l'être? Naîtrait-elle avec la première cellule, comme une propriété intrinsèque à celle-ci, se manifestant à mesure que l'évolution prend cours? Interviendrait-elle au cours de la formation de l'embryon?(Guy Corneau, Le meilleur de soi, p.164.)

     


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    Quand vous êtes inspiré par un but élevé, ou par quelque extraordinaire projet, toutes vos pensées brisent leurs chaînes; Votre esprit transcende ses limites, votre conscience se déploie dans toutes les directions, et vous vous retrouvez dans un monde nouveau, absolument, merveilleux. Des forces, des aptitudes et des talents inexploités se manifestent, et vous vous rendez compte que vous êtes beaucoup plus génial que vous n'auriez pu l'imaginer. (Auteur des Yoga Sutras, Patanjali a vécu en Inde, probablement entre le premier et le troisième siècle avant Jésus-Christ. Il est considéré comme l'initiateur de la tradition de la méditation. On le décrit également comme le mathématicien du mysticisme et l'Einstein du Bouddihisme.)

     


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    Les sorciers du temps jadis pouvaient, dit-on, jeter des sorts. Nous sommes tous un peu sorciers, nous pouvons nous jeter un sort à nous-même car nous pouvons décider de ce que nous allons penser. Nous avons le pouvoir de contrôler ce qui entre dans notre esprit, d'accepter ou de rejeter ce qui nous vient des livres, des magazines, des journaux, de la radio, de la télévision, d'internet... ou de nos interlocuteurs. Nous avons le pouvoir de laisser pénétrer dans notre esprit, seulement les pensées que nous voulons voir se réaliser un jour ou l'autre dans notre vie. Mais nous pouvons aussi de cette manière, jeter des sorts à toutes les personnes qui nous entourent. Par exemple, le fait de penser continuellement qu'un enfant est paresseux, que nos employés sont malhonnêtes, que nos concitoyens sont des brutes, amène petit à petit ces personnes à réaliser l'opinion que nous avons d'elles. Nous aurons agi en sorcier maléfique pour notre entourage. Tâchons d'être de bons sorciers. (Jean-Guy Leboeuf, Arrêtez d'avoir peur et croyez au succès !, p.40.)


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    ''Priez sans cesse!'' commande la bible. Ceci semble aussi une exigence irréalisable. En réalité, pourtant, elle démontre ce que la bible entend par la prière. Prier n'est autre chose que se concentrer ardemment, avec ferveur, de tout son coeur. Les innombrables exemples de prières exaucées prouvent combien forte peut être cette concentration pendant une prière. Des termes comme ''auto-suggestion'', ''force de la foi'', ''grâce'', n'expliquent pas le miracle de ces prières et de ces guérisons exaucées. Les causes en sont plus profondes, plus lointaines. Elles résident là où tout le Moi supérieur de l'homme (la femme) est entièrement centré sur Dieu, et où l'homme entre en union consciente avec le Divin et, de ce fait, avec l'intarissable Source de toute force. La prière, considérée sous cet angle, n'est pas un vain bavardage sur des choses mal comprises, non vécues, un flot de mots vide de sens car, comme le dit Angélus Silésius: ''Tu n'as pas besoin de crier vers Dieu, la source coule en toi. Prie de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta sensibilité''. Ce qui veut dire, laisse vibrer tout ton Moi, tout ton être, dans la conscience de cette unité avec l'inépuisable force première. Cette conscience habite en chaque pensée vraiment radieuse et proche de Dieu. Une pensée heureuse, affirmant Dieu et la joie de vivre, devient prière, si bien qu'un homme (une femme) qui pense d'une façon réellement positive, radieuse, claire, qui recherche l'harmonie et la force, prie en réalité, sans répit. (K.O. Schmidt, La voie de la perfection, p.46-47.)

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    L'homme baigne dans un continu de conscience cosmique. (William James)

    Les phénomènes révélant les pouvoirs de l'esprit humain sur la matière ne paraissent, en vérité, que la manifestation d'une réalité primordiale sous-jacente à tout ce qui existe. De nombreux faits laissent soupçonner la présence au sein de l'univers d'un principe conscient dont  l'évolution traduirait la volonté créatrice. Ce principe, d'essence non spatiale, pourrait agir sur les systèmes physiques au moyen d'un champ distinct formé de particules analogues au neutrino, qui créeraient leur propre espace. Celui-ci infiltrerait tous les champs physiques (et particulièrement le champ biotique) et imprimerait au temps une direction, c'est-à-dire un mouvement vectorialisé, dont l'objet serait le passage qualitatif du simple au complexe. Les phénomènes de télépathie, de clairvoyance et de prescience, qui sont maintenant  largement établis, de même que certains phénomènes physiques encore mal expliqués, comme la lévitation, le poltergeist et la matérialisation, donnent à penser qu'il existe effectivement un espace auquel l'esprit humain peut accéder et qui est  constitué par une sorte d'énergie subtile et puissante qui entoure toutes choses. Il semble que l'homme puisse, même inconsciemment, organiser cette énergie et l'amener à agir sur les champs physiques selon les lois qui lui sont propres. (André Patry, Matière, vie et psychisme, p.109-110.)


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    Les atomes de notre corps sont en constant mouvement et remplacés si rapidement par d'autres fournis par la nourriture que nous mangeons, que nous nous trouvons complètement reconstruits en quelques semaines. Même les os sont impliqués dans ce flux  et ce reflux incessant de matière. Chacun de nous  traverse le monde comme une flamme, cherchant son carburant dans son environnement, l'assemblant en un modèle éphémère et le rejetant comme fumée et cendre. Seule la flamme est relativement immuable, jusqu'à ce qu'elle s'épuise et s'éteigne à la fin de la vie. On a dit qu'aucun homme ne s'était baigné deux fois dans le même fleuve. Il est presque aussi vrai de dire qu'aucun homme ne s'est jamais regardé deux fois dans le miroir. Le flux de la chair peut être plus lent que le mouvement de l'eau vers la mer, mais il n'est pas moins inexorable. Nous nous trouvons donc impliqués dans une sorte de réincarnation permanante presque aussi merveilleuse que n'importe quelle autre forme qui a pu être imaginée. (Arthur C. Clarke, Planète, p.19-20.)

    Merci 
    Biribibi pour cette belle image.

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