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  • Sous hypnose, mes patients ou mes sujets décrivent souvent en détail ce que l'on fait de leur corps lorsque leur âme s'en est éloignée. La perception des sensations physiques peut persister un certain temps, suivie de la connaissance que retrouve le disparu après avoir quitté son corps. Certains de mes malades attribuent la claustrophobie dont ils souffrent au fait qu'ils ont été ''enterrés vivants'', alors que, vraisemblablement et d'après leur récit même, ils étaient sans doute bel et bien mort avant. Mais leur corps avait retrouvé sentiment et connaissance. Le fait se produit souvent même après qu'ils ont assisté à la levée et à l'enterrement de leur dépouille. Certains font des commentaires sur leurs funérailles, expriment leur mécontentement à propos d'un détail, de l'absence d'un parent, par exemple.
    J'ai écouté et observé mes patients pendant des milliers d'heures au cours de leurs régressions à une vie antérieure. Je suis parfaitement convaincue qu'il n'y a pas de leur part tentative délibérée ou consciente de tromperie. Les larmes, les tremblements, les sursauts, les sourires, les suffocations, les gemissements, la sueur ruisselant sur les visages et autres manifestations visibles ne sont que trop réelles. (Dr. Edith Fiore, Nous avons tous déjà vécu, p.277 et p.287)

    Merci à Ben's création pour la très belle oeuvre illustrant cet article.

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  • Tu dis vrai: la haine est impie,
    Et c'est un frisson plein d'horreur
    Quand cette vipère assoupie
    Se déroule dans notre coeur.
    Écoute-moi donc, ô déesse!
    Et sois temoin de mon serment:
    Par les yeux bleus de ma maîtresse,
    Et par l'azur du firmament;
    Par cette éteincelle brillante
    Qui de Vénus porte le nom,
    Et, comme une perle tremblante,
    Scintille au loin sur l'horizon;
    Par la grandeur de la nature,
    Par la bonté du Créateur;
    Par la clarté tranquille et pure
    De l'astre cher au voyageur;
    Par les herbes de la prairie,
    Par les forêts, par les prés verts,
    Par la puissance de la vie,
    Par la sève de l'univers,
    Je bannis de ma mémoire,
    Reste d'un amour insensé,
    Mystérieuse et sombre histoire
    Qui dormiras dans le passé!
    Et toi qui jadis, d'une amie
    Portas la forme et le doux nom,
    L'instant suprême où je t'oublie
    Doit être celui du pardon.
    Pardonnons-nous; je romps le charme
    Qui nous unissait devant Dieu.
    Avec une dernière larme
    Reçois un éternel adieu.

    (Extrait de ''Le poète'', Alfred De Musset,
    À l'enseigne des muses, p.112-113.)

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    Conseils:
    Ayez toujours sur votre table de nuit de quoi écrire. Un crayon et du papier ou, mieux un grand agenda ouvert à la date du jour. Ainsi, vous pourrez, à tout moment, noter ce que vous venez de rêver sans perdre une minute.
    Notez vos rêves dès le réveil. C'est une discipline indispensable. Si vous vous réveillez au milieu de la nuit, n'attendez pas le matin pour décrire votre rêve. Les éléments d'un rêve s'efface vite de la mémoire; plus grave, ils se modifient, se déforment.
    Ne rationalisez jamais un rêve, dans la mesure du possible. Le rêve est, par définition, illogique, se présentant le plus souvent sous forme d'images juxtaposées. Ne tentez pas de refaire après coup le scénario de votre rêve. Écrivez-le vite sous la dictée de vos souvenirs immédiats. Pensez à ''l'écriture automatique'' en usage chez les surréalistes. C'est une bonne comparaison avec ce que vous devez faire.
    Dans tous les rêves, il y a des passages qui nous manquent au réveil, des oublis, des scènes importantes que l'on sait confusément avoir rêvées mais dont on ne se souvient plus. Notez les oublis de façon explicite. Peut-être ont-ils une signification importante s'il s'agit, selon Freud, d'une censure de votre claire conscience devant un fait dont le souvenir serait ''indésirable''.
    Dans les jours qui suivent un rêve, relisez le compte rendu que vous en avez fait, mais sans modifier le texte écrit, et essayez d'associer les images de ce rêve avec le contenu de votre vie psychique: celles de la vie quotidienne, le rêve peut directement dépendre de ce qui s'est passé dans la journée qui l'a précédé; celles de votre histoire psychologique: certains rêves sont énigmatiques et paraissent ne se rattacher à rien. Ce sont souvent les plus chargés de signification. (André Akoun et Gabriel Veraldi, L'inconscient son langage et ses lois, p.229-230.)

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